Au bord de la Loire
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Au bord de la Loire
«…Au bord de la Loire…»
(Un soir, le long de la Loire – 15-IX-23)
Sa longue masse s’écoule, noyée dans le silence,
Parmi les langues de sable, ces îles éphémères
Captives de son humeur, furtives prisonnières
Des flots tumultueux qui rythment son errance.
Ce ciel de fin d’été aux nuages cendrés
Offre à la Loire, ce soir, des reflets argentés
Qui glissent au fil de l’onde sur ses flots apaisés.
Elle s’enfonce sous les ponts aux culées si fragiles
Qui tremblent sur les berges à ses moindres caprices,
Et dont chaque colère, laisse des cicatrices
Que gardent en leur mémoire les limons et l’argile.
Son sillage tracé qu’elle peaufine sans fin
La mène depuis toujours vers l’océan lointain,
Qu’elle retrouve chaque jour comme le chant d’un refrain.
La Loire, belle et sauvage, sans horizon certain,
Sculptant la terre des hommes au gré de ses méandres,
Certaine de sa force qu’on ne peut lui reprendre
S’en va vers le couchant, fidèle à son destin.
Dans un dernier soupir, elle se mêle à la mer
Qu’elle embrasse avec fougue, comme on aime une mère,
Et disparaît alors, sans souvenirs amers,
Dans l’écume des vagues emportant ses mystères.
Bgn
(Un soir, le long de la Loire – 15-IX-23)
Sa longue masse s’écoule, noyée dans le silence,
Parmi les langues de sable, ces îles éphémères
Captives de son humeur, furtives prisonnières
Des flots tumultueux qui rythment son errance.
Ce ciel de fin d’été aux nuages cendrés
Offre à la Loire, ce soir, des reflets argentés
Qui glissent au fil de l’onde sur ses flots apaisés.
Elle s’enfonce sous les ponts aux culées si fragiles
Qui tremblent sur les berges à ses moindres caprices,
Et dont chaque colère, laisse des cicatrices
Que gardent en leur mémoire les limons et l’argile.
Son sillage tracé qu’elle peaufine sans fin
La mène depuis toujours vers l’océan lointain,
Qu’elle retrouve chaque jour comme le chant d’un refrain.
La Loire, belle et sauvage, sans horizon certain,
Sculptant la terre des hommes au gré de ses méandres,
Certaine de sa force qu’on ne peut lui reprendre
S’en va vers le couchant, fidèle à son destin.
Dans un dernier soupir, elle se mêle à la mer
Qu’elle embrasse avec fougue, comme on aime une mère,
Et disparaît alors, sans souvenirs amers,
Dans l’écume des vagues emportant ses mystères.
Bgn
Bgn- Messages : 15
Date d'inscription : 06/10/2023
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